mercredi 14 novembre 2007

Union de la gôche

Sego & DSK

Sacrée Ségolène,

Elle était ce mardi 13 novembre au matin invitée sur France Inter. Au milieu d’un concert d’accords avec la politique de Sarkozy, ne la critiquant que sur la méthode mais jamais sur le fond, elle est interrogée par un auditeur sur la position prise par la direction du Parti « Socialiste » sur la réforme constitutionnelle et permettant la ratification du mini traité. Elle la justifie par la nécessité de débloquer la construction européenne suite à son avalisation par les autres nations à Lisbonne alors qu'elle avait promis un référendum lors de la campagne électorale. Et ce, malgré que le Parti « Socialiste » puisse par un vote "contre" à l'assemblée bloquer le processus sarkozien...

Ségolène en ayant été battue a la présidentielle fait plus fort que tous les candidats heureux : elle n'a même pas besoin d'etre élue pour ne pas tenir ses promesses !!!!

Ceci éclaire peut-être pourquoi il n’y avait pas de socialistes à s’être rendus vendredi dernier dans la salle Joséphine Baker de l’ancien hôpital à l’invitation du Parti Communiste qui entendait par là initier une démarche publique de rassemblement à même de constituer une liste pour les municipales et susceptible d’enlever la mairie au hobereau Peretti, digne représentant de l’UMP et paraît-il ami de Sarkozy.

L’enjeu pouvait pourtant paraître important après 18 années d’une gestion de la ville par les représentants de sa bourgeoisie et alors que, face à l’entreprise de démolition du modèle social français issu des luttes de la Résistance, les élections de mars auront valeur de premier grand test électoral mais aussi pourraient permettre de mener la bataille politique pour mettre en place un maximum de municipalités progressistes. Celles-ci seraient autant de pôles de résistance à la politique de casse menée par le capital et ses valets comme autant de points d’appui pour mener la contre-offensive face à une droite et ses satellites dont les idées semblent devoir régner sans partage sur l’ensemble de la société française.

Mais de cela le Parti « Socialiste » semble se moquer, uniquement préoccupé paraît-il d’obtenir des autres forces de gauche un marchepied pour tenter de placer à la mairie de Sarlat son conseiller général.

Et dans la gauche vue par le Parti « Socialiste » que doit-on y mettre ? Le Parti Communiste à Sarlat et la droite catholique du Modem à Pau ?...